Un jugement récent a été discuté dans les médias concernant une mère de 4 enfants dont le nouveau conjoint est accusé d’avoir abusé sexuellement sa propre fille alors qu’elle avait 13 ans… et avait eu une relation avec une fille de 14 ans pendant 4 ans…

Voici les faits.

Un couple a 4 enfants. Un des enfants suit des cours de taekwondo et le professeur de taekwondo (qu’on appellera M. B pour les fins de la cause) dit au père des 4 enfants qu’il devait répondre à des accusations criminelles d’agression sexuelle.

Peu de temps après, le couple se sépare (les parents des 4 enfants) et monsieur apprend que sa femme fréquente… Monsieur B! Le père est extrêmement inquiet que ses enfants soient exposés à cet homme, d’autant plus que son ex-épouse, mère des 4 enfants, habite chez l’agresseur!

Une première entente est signée qui prévoit que les enfants n’auront pas de contact avec Monsieur B, même s’ils sont dans un régime de garde partagée – mais cela ne fonctionne pas… et les enfants sont inquiets. La DPJ intervient à deux reprises.

Les parties se retrouvent devant la Cour supérieure car madame veut vivre une vie ‘normale’ dit-elle avec son conjoint (l’agresseur) et les 4 enfants. Mais un intervenant de la DPJ avise madame qu’on ne peut pas vivre une vie ‘normale’ alors qu’on cohabite avec un homme accusé d’agression sexuelle… Madame ne semble pas comprendre et insiste. En plus, elle prétend que les inquiétudes des enfants (car l’agresseur reste dans une maison à côté et les enfants voient leur mère dans sa maison…) sont causées par les propos négatifs du père plutôt que de la situation.

Le juge tranche – aucune question de mettre les enfants en contact avec le père, ni directement ni indirectement.

La question qui se pose ici est la suivante : comment se fait-il que la mère (éducatrice de garderie, en passant) veut exposer ses enfants à un agresseur sexuel? Pourquoi ne pas mettre de côté ses propres besoins pour protéger ces enfants? Et d’autant plus qu’elle exerce une garde partagée une semaine sur deux – donc, elle pourrait très bien fréquenter l’agresseur durant la semaine qu’elle n’a pas les enfants et vivre seule avec les enfants durant sa semaine de garde, loin de cet agresseur et dans son propre logement. Mais non, ne pensons pas à nos enfants…

Vous pouvez écouter l’entrevue de Paul Arcand avec l’avocate de la mère…

Conclusion : Pauvres enfants…